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Les utilisateurs de trottinettes : à risque ?
Circulation sur le trottoir, téléphone, alcool, drogue...
Des comportements sur la route qui tendent plus généralement à s'améliorer, sauf pour l'utilisation du téléphone au volant
Depuis 2004, AXA Prévention s'intéresse de près aux comportements des Français sur la route à travers son baromètre. Malgré le contexte particulier de la crise sanitaire, l'étude s'est poursuivie et le 17e baromètre des comportements montre même certaines améliorations, mais aussi du moins bien et une nouvelle catégorie d'usagers qui cristallisent l'attention.
Les chiffres présentés par AXA Prévention sont issus d'une enquête réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de la population en février 2019, janvier 2020 et novembre 2020.
Selon les répondants, le comportement des automobilistes se serait ainsi amélioré avec plus que 74% des conducteurs admettant faire des excès de vitesse (contre 81% en 2019), 65% passant au feu orange (contre 71%) et seulement 34% n'utilisant pas leur clignotant (contre 41%). Par contre, l'addiction au smartphone ne recule toujours pas et concerne toujours près de 7 conducteurs sur 10 et même 44% à passer des appels téléphone en main.
Mais les confinements et mesures sanitaires ont aussi poussé à l'essor des "mobilités douces". Si l'utilisation des engins de déplacement personnel motorisés apportent leur lot d'amélioration sur la pollution, les embouteillages ou encore l'encombrement de l'espace public, on ne peut pas dire que ce soit une franche réussite sur tous les plans.
Sur l'ensemble des personnes sondées, 4 utilisateurs de trottinettes sur 10 reconnaissent ne pas connaitre la règlementation appliquée à leur engin. Mais au niveau des comportements, c'est pire, puisqu'ils sont 8 sur 10 à avouer circuler sur les trottoirs et sont autant à téléphoner en roulant. Près des deux tiers reconnaissent passer rapidement près des piétons. Enfin, la moitié avoue circuler même après consommation de plus de deux verres d'alcool, ils sont même 45% à conduire leur trottinette après la consommation de stupéfiants.
Malgré tout, si les comportements des utilisateurs de trottinettes électriques présentent des risques et horripilent l'ensemble des autres usagers, leur part dans l'accidentalité routière reste marginale. L'année dernière, l'ONISR n'a ainsi dénombré que 8 décès d'usagers d'EDPM sur les 2.550 recensés dans l'Hexagone.
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