La misogynie lui fait arrêter sa carrière en sport moto
Sharni Pinfold met un terme à sa carrière de pilote à seulement à 25 ans
L'Australienne concourrait en Europe depuis 2018
En septembre 2018, Ana Carrasco réalisait l'exploit de remporter le Championnat du Monde Supersport 300 après une brillante saison et devenait ainsi la première femme championne du monde à moto dans une compétition mixte. De quoi promouvoir la pratique féminine de la compétition moto déjà croissante depuis plusieurs années.
Mais voilà, s'il existe davantage de championnats féminins, le milieu des sports mécaniques reste quasi exclusivement masculin et la place des femmes y est encore contestée, notamment par des comportements misogynes.
Cette douloureuse expérience, une jeune pilote australienne de vitesse a décidé d'y mettre un terme en arrêtant tout simplement sa carrière à 25 ans.
Passionnée de moto, Sharni Lee Pinfold a tout plaqué dans son Australie natale il y a quelques années pour poursuivre son rêve de devenir pilote professionnelle sur le Vieux Continent. Après avoir couru en Championnat britannique de Moto3 et avoir participé à la Women's European Cup (disputée sur des 300), Pinfold était parvenu à se hisser jusqu'au niveau international en décrochant son billet pour le mondial Supersport 300 à Magny Cours en octobre dernier.
Si elle n'était pas parvenue à se qualifier pour la course, son avenir sur la piste semblait en bonne voie puisqu'elle venait de signer un contrat avec RT Motorsports by SKM - Kawasaki pour courir cette saison dans la catégorie Supersport 300 du championnat allemand IDM.
Toutefois, la pilote australienne semble avoir atteint le point de non-retour face aux comportements misogynes rencontrés dans les paddocks et s'est expliqué sur les réseaux sociaux sur son choix de mettre un terme à sa carrière :
Tout au long de mon parcours dans les sports mécaniques, j'ai vécu et été confrontée à de nombreux défis, certains dont j'ai même du mal à parler. La plupart de ces défis sont dus au manque de respect et au traitement désobligeant envers les femmes. Des choses que je sais que je n'aurais jamais eu à vivre ou auxquelles j'aurais été confronté si j'avais été un homme.
Il arrive un moment où trop c'est trop et j'ai l'impression d'avoir atteint ce point. Je sens que je ne veux plus continuer à m'exposer à ces comportements ou être traité de cette façon. Cela m’attriste profondément. Cela m’attriste profondément de regarder les défis de mon propre parcours et de reconnaître le fait que les femmes qui consacrent leur vie à la poursuite de leurs rêves y sont exposées et traitées de la sorte. Cela a été le principal facteur qui a contribué à ma décision de me retirer.
Il reste encore du travail pour faire évoluer les mentalités...
Commentaires
Pas de quoi est fiers, les mecs... Comme dans tout job, de temps en temps, faut savoir reconnaitre qu'il y en des "couillues". Respect Sharni Lee Pinfold.
04-02-2021 10:08Il ne devrait même pas être nécessaire d'être "couillue" pour être respectée en tant que femme.
04-02-2021 10:30Oui Alex_Vroum, je suis bien d'accord avec toi. Je voulais juste insister sur ces activités où peu de mecs arrivent à surpasser les autres. Forcément, une femme qui y arrive ne sera pas bien accueillie. Cette problématique concerne aussi tout ceux qui sortent un tant soit peu de la "normalité" chère à certains esprits étriqués...
04-02-2021 11:33Sous le cuir... le beauf.
04-02-2021 11:59Tant mieux qu'elle se casse et qu'elle aille faire la vaisselle.
04-02-2021 12:04Il y a deux manières de voir les choses :
04-02-2021 12:17- soit c'est vraiment l'ambiance qu'elle ne supporte plus
- soit elle n'avait pas le niveau comme d'autres pilotes mais quand t'es un mec tu ne peux pas rejeter la faute sur la misogynie, il te reste cependant l'homophobie.
Globalement, si elle jette l'éponge, elle ne fait qu'apporter de l'eau au moulin de ses détracteurs et montrer qu'elle n'a pas assez la niaque.
Il y a d'autres femmes qui se sont illustrées dans les sports mécaniques comme par exemple Michèle Mouton qui a été vice-championne du monde des rallyes en 1982. Il y des femmes qui participent aux 24h du Mans, au Dakar, etc... Alors oui, c'est un milieu assez masculin comme chauffeur-routier ou pilote de ligne mais ce sont des milieux qui s'ouvrent petit-à-petit. Il faut simplement avoir présent à l'esprit que l'on y arrive par ses compétences pas par son genre.
Ouai, c'est tellement beauf...en effet.
04-02-2021 12:20Ces faibles se cachent derrière leur agressivité collective.
C'est ça en avoir une petite comme ils aiment à dire.
Leurs peurs dictent leur attitude, et quand on a peur on est agressif envers ce qui nous inquiète (dans leur cas, les femmes).
Soyons optimistes, l’espèce humaine évolue mais il faudra du temps pour lisser la bêtise.
Y'a du taf...
Mouais, vu les photos d'elle sur la toile, elle devrait plutôt faire dans les photos de mode. Être mignonne dans un monde d'hommes ça peut difficilement marcher, chose qui ne date pas d'aujourd'hui et qui ne changera jamais.
04-02-2021 12:30La bêtise ne sera jamais lissée, il y en aura toujours une nouvelle pour remplacer l'ancienne. Après, je ne sais pas ce qu'il en est dans les faits, mais ce genre de "procès" est très à la mode, ces derniers temps...
04-02-2021 12:31Si je résume, elle n'a pas la niaque, elle est trop mignonne et elle devrait s'occuper de sa vaisselle, tous les lieux communs résumés en quelques phrases.Avis aux dames, pour réussir en compétition, il faut être un poux agressif et besogneux car Monsieur attend de se faire servir en se pâmant devant SA moto de 200 chevaux, signe de sa toute puissance de mâle.
04-02-2021 12:55Eh Marcel déjà que les femmes nous piquent tout, il nous restait la moto et v'la ti pas quelles y viennent aussi.
Je ne sais pas quel âge vous avez mais vous êtes plus arriérés que mon grand père et je trouve regrettable qu'elle n'ait pas trouvé sa place.
J'ai entendu les mêmes fadaises quand les femmes ont joué au foot sauf qu'elles sont bien plus humbles et moins superficielles que bien des hommes.
moi j'aurais ecrit : laSSe de ...!!!
04-02-2021 13:08Bravo Picabia je n'aurais pas mieux dit !
04-02-2021 13:56merci Picabia, bien résumée.
04-02-2021 14:01tom4
Encore une pleurnicheuse... Femmes et hommes n'ont strictement pas les même capacités physiques donc concourir en mixte, c'est te prendre des baffes au niveau performances.
04-02-2021 14:13C'est pour cela que dans tous les sports, tu as des catégories femmes et hommes. Cela n'a rien à voir avec la misogynie mais juste la BIOLOGIE.
Mais bon, pour quitter, fallait qu'elle mette cela sur le dos des... hommes !
on peut être persuadé qu'elle décrit la stricte réalité ou qu'elle exploite sa condition de femme pour masquer son manque de performance, mais les réactions spontanées de certains donnent plutôt du crédit à ce qu'elle dénonce.
04-02-2021 14:24la violence, même verbale, reste le refuge des faibles...
Ce qui me dérange c'est qu'elle se plaigne et s'en aille alors que d'autres ne semblent pas vouloir jeter l'éponge. C'est pour cela que je dit qu'il lui manque quelque chose pour aller plus loin. Si tout un chacun pouvait être pilote de compétition ça se saurait et ça n'a aucun rapport avec le genre.
Elles sont surtout bien moins payées... c'est ça l'égalité homme/femme dans le sport. 04-02-2021 16:05
Un peu de mesure ne nuit pas.
Suffit de regarder un match de foot féminin pour se rendre compte que les femmes adoptent les mêmes comportements que les hommes.
Les ralentis sur les corners sont sympas en matière de mauvais gestes par exemple.
On met le même pognon sur le foot féminin et on arrivera à la même chose que le foot masculin.
L'image de la femme qu'on se fait est sérieusement battue en brèche désormais par la réalité. Parlez-en à un recruteur, à un manager ou à un juge aux affaires familiales.
(Tiens, regardez les rouler en voiture, aussi. Comme les hommes).
Maintenant, le cas de Sharni Pinfold est-il représentatif de quelque chose ou pas? Est-elle tombée sur un nid de débiles?
On n'en sait rien, donc pas la peine d'étaler des généralités ou de s'énerver pour rien.
Il y a des tas de femmes pilotes qui se confrontent aux mecs, ça m'étonnerait que la misogynie soit la règle.
Les hommes des cavernes il n'en reste plus tellement, si? 04-02-2021 16:06
"Les hommes des cavernes il n'en reste plus tellement, si?"...
04-02-2021 16:08Des cavernes, il en reste quelques-unes, oui. Des hommes, beaucoup trop.
L’égo des hommes en prend un p’tit coup hein !! Carrasco championne du monde de justesse mais championne quand même !! Amandine Verstappen, notre meilleur motocross-women qui met la branlée a des jeunes gaillards plein de testostérone lors d’une course mixte …Allez mon gars, avale ta bière et retourne t’entrainer !! Vive le sport et vive les nanas !!
04-02-2021 16:22Je suis étonné car Ana Carrasco et Maria Herrera ont dit dans un interview qu'ils n'y avait pas de machos, ou si peut, dans ce sport
04-02-2021 16:49C'est déplorable, comme certains de vos commentaires
Les plus gêné(e)s s'en vont toujours...
04-02-2021 17:35Comme dans tout métier en faite...
04-02-2021 18:40Dommage !
Et de fait, les plus gênants restent, n'est ce pas? 04-02-2021 19:01
C.Q.F.D 04-02-2021 19:06
y'en a un paquet qui pensent avec leur b##e ici, ça fait peur en fait.
04-02-2021 19:09Ca fait quelques années qu'on a des filles dans notre équipe, et je suis toujours épaté du machisme latent et de la capacité des filles de l'équipe à absorber ça. Je comprends qu'à un moment elles en aient ras le bol.
en fait, c'est normal pour certains visiblement :(
tom4
C'est un peu ce que je voulais dire...
04-02-2021 19:12Ce qui m'énerve c'est le genre de reflections qu'elle a peut être entendu, du genre, retourne dans ta cuisine ou t'es belle, tu pourrais faire autre chose.
04-02-2021 19:16Les femmes ont leur place partout dans la société, rien a voir avec la biologie, tant il est vrai que souvent à cours d'arguments il ne reste plus qu'aux hommes la force physique.
Pas tant une question de gène !!
04-02-2021 19:24..mais plutot un esprit de compétition qui peut dériver parfois sur de la triche et des valeurs négatives contraires aux idées véhiculées par le sport !..juste un reflet de la société en général ou du travail en particulier !
Quelles que soient les réflexions il faut quand même se rappeler que l'on est dans le milieu très particulier de la compétition. Qui plus est, je ne crois pas avoir vu de classement séparé entre homme et femme dans ledit milieu. La concurrence est donc encore plus rude et les réflexions aussi... et je pense que c'est le cas entre hommes, entre hommes et femmes et aussi, le cas échéant, entre femmes. N'allez pas croire que dans les milieux féminins tout est magnifique, qu'il n'y a pas de jalousie et/ou de coups bas. Ne pensez pas que c'est facile pour un homme de faire son trou.
05-02-2021 08:41On vient de le voir il y a quelques jours, Clarisse Cremer s'est affirmée dans un milieu plutôt masculin comme d'autres avant elle d'ailleurs. Cela n'aurait pas été possible si elle n'avait pas eu un mental énorme comme les autres compétiteurs. Si le mental ne suit pas c'est l'abandon et ça c'est vrai dans n'importe quel milieu et encore plus dans celui de la compétition. Enfin, il semble que certaines, dans le milieu de la moto, ne se plaignent pas.
On peut pour compléter que le mental se construit.
05-02-2021 09:00Et depuis longtemps ( et manifestement pour longtemps vu le niveau de certaines interventions ci dessus), la femme est considérée (et parfois finit par se considérer) comme moins performante. Plus d'efforts à fournir aussi du coup, pour être dans un état mental combatif.
Un exemple tout simple:
05-02-2021 09:08" oui mon petit, avec des efforts tu vas y arriver"
Ne produit pas les mêmes effets que:
" ma petite, c'est un milieu qui sera très difficile en particulier parce que tu es une fille... mais tu peux peut être y arriver"
Encourageant, mais, moins...
@Clew: il y a 2 biais (principaux) dans ce que tu dis sur le fait que tout le monde doit se battre avec la "gniaque" à haut niveau de compétition et que donc elle se plaint pour rien.
05-02-2021 09:59Le premier est de confondre trajectoire individuelle et système, le deuxième est de ne pas distinguer (classiquement) la pression habituelle inhérente au haut niveau et la (sur)pression habituelle sexiste inhérente à l'ensemble des milieux plus ou moins pro majoritairement peuplés par des hommes.
Le mécanisme et les histoires rapportées relèvent toute de la même dynamique: une femme lâche l'affaire dans un milieu majoritairement masculin (police, pompiers, écoles d'ingénieur, compétition auto / moto / pédalo, etc.). en déclarant ne plus supporter le dénigrement lié à son sexe, et ensuite on entend les commentaires "ha bah elle avait pas les épaules pour résister à la pression du truc", agrémentés de considérations troglodytes diverses sur les "femmes jolies qui feraient mieux d'aller faire à bouffer".
Alors que le sujet est bien évidemment la deuxième pression, qui ne s'appliquent, EN SUS de la première, qu'aux femmes (ou aux homosexuel-les, et bingo si les deux cases sont cochées).
Et cette 2ème pression ne relève pas du tout de la même nature que la première.
Il ne s'agit pas de quelque chose qui challenge a posteriori ("essai, ça marche ou pas") les qualités intellectuelles / physiques personnelles de l'individu à atteindre quelque chose ou être meilleur que les autres, chose qui peut se discuter dans l'absolu, mais qui est normal dans un contexte de compétition.
Cela relève d'une disqualification a priori de la capacité d'une personne, du fait de son identité (ici le sexe / le genre), supposément insuffisante par essence.
Il ne s'agit donc pas pour la personne, soumise à cette pression, de prouver qu'elle est légitime en ayant le niveau sur base de faits et d'actions individuels, mais bien en amont et tout du long de devoir lutter contre une sentence préalable la déclarant inapte / inéligible / illégitime quoi qu'il arrive.
Avec la clé une obligation à être bien meilleure que tout le monde pour obtenir un vague satisfecit (là où ses homologues masculins dix fois moins bons ne sont jamais questionnés et font leur bonhomme de chemin).
Et cette disqualification ne se contente pas d'être établie par une sentence passive d'illégitimité au départ, mais se (re)traduit au quotidien par un mécanisme collectif vexatoire et agressif de rappel continu.
Les hommes dans le même temps sont éduqués à être légitime par construction pour prétendre exercer des activités valorisées socialement et économiquement.
Y compris quand ils n'en ont pas forcément d'ailleurs la compétence: beaucoup d'études ont montré que les hommes ont tendance à surestimer leur compétence sur un sujet donné, là où que les femmes ont tendance à les sous-estimer, comme conséquence d'une approche socio éducationnelle très différenciée et genrée depuis la toute petite enfance.
(Lorsqu'ils ne sont pas légitimes a priori, c'est habituellement pour des activités perçues comme peu valorisées et enviables, nécessitant peu de VRAIES qualités (AKA des qualités féminines), et la dynamique est éventuellement de demander à l'individu masculin qui veut le faire "ce qui lui a pris?", et "s'il n'est pas un peu PD des fois?").
La très grande majorité des hommes qui commentent (en se grattant les burnes) les abandons féminins du fait de ce procès continu en illégitimité, se mettraient en PLS (ou plutôt sortiraient un flingue et se mettraient à tirer dans le tas) s'ils subissaient le quart du dixième de ce rappel permanent dans leur vie en mode "tu n'as rien à faire ici tu n'es qu'un mec tu es nul t'es qu'un mou / un faible / t'es ici que parce que tu es mignon / etc." lorsqu'il envisage de faire quelque chose.
@Picabia: pas mieux !
Va falloir que je me reprenne, me voilà d'accord avec Dante et Picabia ...
05-02-2021 10:10Je rajouterai juste un point : on ne connait rien des interactions qu'a eu Sharni Pinfold avec ses équipes. Là aussi, il faut distinguer le général du particulier : si selon Ana Carrasco, le milieu en général ne lui est pas paru plus machiste que d'autres, ce n'est peut-être pas le cas des équipes ou des individus qu'a rencontrée Sharni Pinfold.
Dante désolé mais les dissertations et les sujets de philo c'est pas vraiment mon truc.
05-02-2021 15:23Ton long exposé n'est que la reprise de ce que j'entends tous les jours et qui est relayé par la bienpensance médiatico-politique.
Les femmes ont, au même titre que les hommes leur place dans la société et ce dans n'importe quel domaine.
Elles ont parfois l'impression qu'il faut qu'elles en fassent plus que les hommes pour être reconnues et dans ces cas là c'est bien souvent l'inverse qui se produit. Pour faire sa place, il suffit simplement d'être soi-même et le reste suit. Maintenant cela est sans doute bien plus difficile dans des milieux où la compétition fait rage avec peu de places. Dans mes expériences professionnelles antérieures, j'ai vu arriver des femmes et certains de mes collègues avaient effectivement des comportements dignes de la cour d'école maternelle. Je n'ai personnellement jamais rien trouver de drôle à leur plaisanteries bien grivoises. Pour autant, je commence à en avoir marre d'entendre à longueur de temps que tout ce qui arrive aux femmes est la faute des hommes, de leur misogynie, de leur machisme. D'entendre que ce sont tous des agresseurs sexuels potentiels, des violeurs en puissance. Alors de temps en temps, j'aimerais quand même que l'on regarde un peu plus loin que le bout de son nez.
Encore une fois, désolé mais pour moi, dans le milieu de la compétition, il faut toujours être devant et tout supporter pour espérer durer et faire une carrière plus ou moins longue. (Ce n'est pas mon cas et pourtant j'ai tâté aux championnat de France mais je ne suis pas formaté pour ça même si j'ai fini sur le podium). Je me demande ce que Jeannie Longo, ce que Michèle Mouton, et d'autres ont dû entendre et endurer à leur époque et pourtant elles ont continué avec les résultats que l'on sait. Que dire des premières femmes pilotes de ligne ? et même pilotes de chasse ? ou pilote de char ? Croyez-vous un seul instant que cela ait été facile ? qu'elles ont vu un tapis rouge se dérouler devant elles ? Elles n'auraient sûrement jamais réussi si elles avaient baissé les bras du fait de la misogynie de leur milieu.
Un être humain qui baisse les bras reconnaît implicitement qu'il ne peut réussir ce qu'il a entrepris. Après il peut toujours se chercher des excuses.
Ce qui est tout aussi frappant dans le cas de Sharni Pinfold c'est que je ne vois pas de commentaires faisant part du soutien de son équipe... et pour finir "J’ai sacrifié beaucoup de choses, mon bonheur, mon mode de vie, ma famille, ma santé mentale et physique. Je pensais que courir était la seule chose qui comptait dans ma vie et que c’était un petit prix à payer à l’époque" ce qu'elle disait il y a peu. Il semble qu'il y ait un ensemble de choses.
Soit.
Tu préfères dévaloriser mes écrits en les qualifiant de "dissertations et sujets de philo" (aka branlettes intellos si je traduis bien), plutôt que de considérer leurs éventuels apports sur la réflexion ou de te projeter un tant soi peu dans ce qui est écrit.
Cela ne t'intéresse pas, dont acte, cela ne permet pas de débattre.
Je vais accorder le même niveau de reconnaissance à tes écrits, et donc ne pas les analyser ou rebondir dessus, en les classant dans les "propos de comptoirs", de fait on gagne du temps j'avoue.
A titre d'exercie, tu peux néanmoins envisager que l'exposition (lassante apparemment) récurrente à des arguments de même nature et s'orientant dans le même sens, est peut-être l'indice de quelque chose de possiblement réelle, qui sait?
Et ce d'autant plus que cela provient à la base de gens dont tu ne partages pas, par construction, l'expérience de vie.
(moi non plus d'ailleurs, mais j'ai tenté l'exercice de "changer de perspective" en lisant des écrits de femmes sur le sujet, au lieu de balayer du haut de ma condition en me disant "mais non ma cocotte je sais mieux que toi ce qui t'arrive allons allons"). 05-02-2021 16:15
Bon allez, perso je suis contre les femmes............tout contre (Sacha Guitry)
05-02-2021 16:42Dante tu interprètes ce que tu veux comme tu veux mais cela n'est que ton interprétation. En aucun cas cela ne signifie que tu traduis ma pensée
05-02-2021 18:00Dante--> Tu exagères ! Autant j adhère concernant ton analyse sur les rapports H-F ! ..autant je te sens moins critique sur l esprit de compétition entre individus !
05-02-2021 18:00J adhère à ton analyse... mais j entends également les arguments développés par Godzilla ou Clew !
Le débat reste ouvert mais concernant le cas de cette pilote..difficile pour nous d en tirer des conclusions..sans pour autant minimiser ni cautionner toutes attitudes machistes (..ou racistes si elle avait été de couleur ) si elles étaient avérées ! !
V
Ce que ne supportent pas les hommes, pas tous, c'est qu'une femme prenne une place qu'ils pensent leur revenir de droit.Combien de fois j'ai entendu, "je ne veux pas qu'une femme me commande" ou "on sait comment elle est arrivée là".
05-02-2021 18:17J'accorde que le milieu de la compétition est particulier, mais la démarche est identique, j'ai eu des supérieures femmes et cela ne plaisait pas à certains de mes collègues.
Quel est me % de femmes dirigeantes par rapport aux hommes?
Ca relève du machisme dans ce cas !
05-02-2021 18:36...y a des chefs, hommes ou femmes qui sont capables d instaurer du lien , d être à l écoute des autres ..et ceux ou celles qui font des abus d autorité !..ils elles sont là pour organiser le travail avec l ensemble d une équipe ..pas pour commander outrancièrement !!!
Un des soucis pour les femmes d'accéder à la compétition mécanique, en général, est que quasiment rien n'est prévu, comme types de compétitions, j'entends, qui leur serait spécifiquement dédiés. Elles sont obligées de faire des compétitions mixtes, car, d'une part elle ne sont pas suffisantes, pour monter un championnat, par exemple, ni ne génèrent de ce fait, suffisamment d'attraction pour devenir "banquables".
05-02-2021 20:51À la différence de la natation, du ski, du patin à glace, du tennis, du football, du rugby, et autres activités sportives... Elles sont contraintes d'essayer de percer dans un milieu d'hommes, machistes ou pas, bienveillants ou malveillants, parce qu'il n'y a pas non plus ni pléthore de choix, ni réelles autres possibilités.
Maintenant, il se peut qu'elle soit mal tombé, qu'elle n'ai pas fait l'affaire, parce que des femmes incompétentes, cela existe aussi, et, je ne dis pas qu'elle en fasse partie. Mais l'autre nerf de la guerre, en compétition, est aussi l'argent que l'on peut apporter à l'équipe via les sponsors... Et là, ça peut être un levier à double tranchant ! Surtout si les résultats tardent à arriver ou n'arrivent tout bonnement pas ! Pour de multiples raisons, qui ne proviennent pas toujours d'un manque de talent du coureur.
Enfin, la catégorie des 300 cc, indique bien, que les compétitrices ont du mal à percer. Anna Carrasco, ainsi que Maria Herrera, sont passées par le Moto3, mais ne sont pas parvenue à suffisamment briller, pour évoluer vers des catégories supérieures.
Pourtant, certaines femmes sont des légendes, notamment en dragsters, en machines de records de vitesse, en tant qu'aviatrices, conductrices auto...
Petite info, je travaille dans un milieu où les femmes sont majoritaires et pour certaines, cadres. Me faire diriger par des femmes, je le vis sans aucun souci. Pour moi peu importe le genre du chef, l'essentiel est la compétence, l'aptitude au poste ou à la fonction.
1364, c'est aussi ce que je pointe du doigt, il y a des milieux dans lesquels on trouve des compétions hommes et femmes et d'autres où c'est inexistant et il faire le maximum pour être dans le groupe qui sera retenu. C'est vrai pour les sports motorisés en général. 06-02-2021 01:05
Puis, là, pour résumer, c'est plus de la misogynie... Mais d'la mise au rencart !😂
06-02-2021 20:22🏁🏍️💨
CLEW > théoriquement, le genre n'a rien à voir dans les compétences, tu as raison ... mais c'est parfois le genre qui pèse sur la position hiérarchique, qui elle, est supposée compétente.
07-02-2021 07:22Une majorité de femmes et certaines sont cadres ? Donc une majorité de cadres sont des femmes, proportionnellement parlant ? ... sans doute pas, comme dans la santé par exemple, où les hommes accèdent beaucoup plus nombreux aux postes de cadres, alors que les équipes sont très très majoritairement composées de femmes.
Sujet collatéral (mais est-ce que ça existe encore ..?), dans certains concours étaient admis des hommes qui avaient obtenu des notes plus basses que celles des femmes, car on avait besoin plus d'hommes que de femmes.
Dans cet exemple, peut-être pas de misogynie, mais de la discrimination sans doute... et j'imagine que l'inverse est, ou a été possible ?
Cajo, s'agissant des concours, je ne peux pas répondre à tes arguments. Néanmoins, il est vrai qu'il y a eu une période ou il y avait un ratio pour certains concours afin d'avoir plus de femmes.
07-02-2021 18:44L'effet secondaire de la parité, c'est que certaines nominations sont contestées par des hommes car elles ne respectent pas le ratio prévu par la loi Sauvadet
humour "ON"
08-02-2021 16:11si elle ne peut plus courir, elle pourra toujours faire le ménage ...
[attachment 35649 permis10.jpg]
Humour "OFF"
.......CLAP...!
Humour macho on..humour macho off !...aurait mieux convenu !
08-02-2021 19:52