SuperCross Bercy 2005
Suprématie d'Andrew Short en supercross
Un show à l'Américaine - 11-13 novembre 2005
Ambiance festive à l'américaine, écrans géants, lumière psychédélique et bonus girls au programme de ce week end du SX à Bercy. Le Palais Omnisports de Paris Bercy, POPB pour les intimes avait pour objectif de faire vibrer les motards Français en organisant pour la 23 eme fois le championnat de supercross.
Une quarantaine de pilotes spécialisés dans la discipline
vont s'affronter dans l'arène pendant trois jours et ce, pour notre
plus grand plaisir. Entre chaque manche, prestation de pompom girl (très
appréciées des motards) et démonstration de free
style. 3 jours à vibrer au rythme des sauts de ces fous du guidon.
Fou, il faut l'être amis aussi un peu acrobate pour arriver à
enlever les machines à des hauteurs où la plupart des gens
censés commenceraient à réclamer un parachute pour
redescendre.
En plus, nous avons pu étrenner les nouveaux écrans géants
du POPB. D'une définition à couper le souffle, ils permettent
à toute la salle de suivre la course lors des
passages sous les gradins ou de suivre les évolutions en plein
"vol" et en gros plan.
3 teams pour trois jours d'exploits. Les Français emmenés
par leur capitaine Sébastien TORTELLI, double champion du monde
vont affronter les américains et le reste du monde. Les Américains
suivent Andrew SHORT vice champion. Le reste du monde aura l'Italien David
PHILIPPAERTS comme meneur.
Un nouveau plan de piste.
Que du beau monde quoi ! un nouveau plan de piste va accueillir les participants. Imaginez un peu, une ligne droite de Whoops diaboliques. Une série de petites bosses mettant à mal les pilotes. il faut trouver le bon rythme pour surfer sur les crêtes ou jouer à l'Orangina (secouez moi, secouez moi). Virage relevé à 180°, on ressert les rangs pour trouver la bonne trajectoire. Le moment de doubler en serrant au maximum la corde. Une série de grandes bosses, nous offrent la possibilité de voir de superbes sauts. Là il faut maitriser les distance, sauter plusieurs à la fois en atterrissant sur la crête, reprendre son élan en n'oubliant surtout pas sur la dernière de replacer la moto en l'air dans le sens du virage à 90°. Petite accalmie pour un autre virage à 90° avant d'aborder une petite ligne droite qui se termine par deux petits virages le premier à 30° et le second à 130. Le moment de prendre de la vitesse pour passer les bosses qui suivent. Encore de superbes figures qui permettent d'atterrir en bas d'un petit tremplin qui permettra d'accéder en haut du Dunlop et même plus loin pour ceux qui ont le cœur bien accroché. (tous en fait !!). Et pendant le saut il faut replacer la moto pour négocier l'entrée sous les structures du POPB. Chauds les sauts du show. Bagarres assurées sous la structure que nous pouvons visualiser sur les écrans géants et sortie en début des whoops. Les machines souffrent et les pilotes encore plus.
Le vendredi :
Ambiance calme et festive jusqu'à la finale qui nous permet d'applaudir
la magnifique remontée de Sébastien TORTELLI. Après
un premier départ de la finale au cours
duquel le capitaine Français et celui du reste du monde s'accroche,
la course repart dominée de bout en bout par le chef de file Américain.
Andrew SORT domine de bout
en bout sur sa KTM. Derrière Mike ALESSI se lance à la poursuite
de son capitaine. Sébastien porté par les supporter et la
toute la salle se lance à sa poursuite jusqu'au
dernier tour ou il passe devant Mike pour s'adjuger la seconde place.
Le podium du vendredi pour la finale :
- Andrew Short (moto n°29),
- Sébastien Tortelli (moto n°1),
- Mike Alessi (moto n° 800).
Le samedi :
L'ambiance du samedi reste la plus chaude du week end. Le sonomètre ne s'y trompe pas. Il passe de 107 décibels (un pot non homologué de piste)pour le vendredi à 121 décibels (un avion qui décolle) pour le samedi. Tout le monde attend Sébastien. Va t'il se placer pour le titre de King of Bercy ?.
Grosse déception de la salle lors de la finale. Andrew mène la course de bout en bout grâce au problème mécanique de Sébastien qui fait un tout droit à la suite d'un problème de frein ?. Alessi le second (loin derrière son coéquipier) se fait bloquer (intentionnellement semble t-il) par Eric SORBY dans les structures. Il y a de la sanction dans l'air.
Le podium du samedi :
- Andrew Short (moto n° 29),
- Mike Alessi (moto n° 800) ,
- Mike Brown (moto n° 3).
Sébastien ne sera classé que 13 eme.
Le dimanche :
Ambiance plus bonne enfant quoique Sébastien recommence à
faire vibrer la salle en se plaçant troisième jusqu'au moment
de sa chute. Il finira une nouvelle fois 13 eme.
Ca ne doit pas être un bon chiffre pour lui. On prend les mêmes
que le samedi et on recommence.
Le podium du dimanche :
- Andrew Short (moto n° 29),
- Mike Alessi (moto n° 800) ,
- Mike Brown (moto n° 3)
Et le king est : Sans conteste possible Andrew SHORT. L'Américain venu exprès sur notre sol est reparti une nouvelle fois avec le titre de KING of Paris Bercy. Titre mérité car il a survolé toutes les épreuves avec une facilité déconcertante.
Belle sortie que ce SUPERCROSS et n'oublions pas les champions de Freestyle
pour lesquels la salle s'est retrouvée debout à plusieurs
reprises. Les six pilotes présents prouvent qu'il s'agit d'un sport
à part entière qui mérite son propre championnat
du monde, prévu pour l'année prochaine. Une discipline a
ne pas rater tant l'émotion est forte. Ils font avec leurs motos
ce que nous n'oserions même pas rêver de faire avec la notre.
L'impossible sans limite. Chaque année, ces flippés nous
font découvrir des figures de plus en spectaculaires. Reconnaissez
quand même qu'il faut être givré pour faire un saut
périlleux arrière avec sa moto ou simplement envisager de
sauter 94 mètres (sans parachute) et de retomber sur ses roues.
Merci à Ronnie RENNER (USA), Edgar TORRONTERAS (SP) Manu TROUX
(F), André VILL A (Norvège), Matt REBEAUD (CH) et à
Eigo SATO (JPN) de nous avoir prouvé qu'il y avait des fous dans
toutes les parties du monde mais surtout de nous avoir fait si bien patienter
pendant les différentes épreuves.
Je pourrais en écrire encore de nombreuses lignes tellement le spectacle reste fabuleux mais après tout vous n'aviez qu'à y aller. Alors rendez vous l'année prochaine car avec un peu de chance Sébastien voudra reprendre le titre à Andrew qui le garde pour la seconde année consécutive.
Marc JULIEN
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