40 millions d'automobilistes minimise l'impact du téléphone au volant
"une vision qui diffère sur certains points des idées reçues en rétablissant des vérités incontestables"
Un renforcement des infrastructure et une modernisation des formations nécessaires
L'association 40 millions d’automobilistes publie les résultats de l’analyse et du bilan des accidents mortels de la route provenant de son Institut de l’Accident. En tant que structure indépendante, l'association s'est attachée à ne pas reproduire l’analyse officielle mais à observer, essayer de comprendre les circonstances de l’accident et savoir ce qui se passe sur la route.
Daniel Quéro, Président de 40 millions d’automobilistes :
Notre synthèse pragmatique, portant sur les faits en les replaçant dans leur contexte, apporte alors un éclairage nouveau, une vision qui diffère sur certains points des idées reçues en rétablissant des vérités incontestables, essentielles à la compréhension des enjeux à venir en termes de sécurité.
Ainsi et sans surprise, l’alcoolémie, conjuguée à une vitesse inadaptée, se confirme comme la première cause de mortalité sur la route. Quant à la somnolence au volant, elle reste un enjeu essentiel et pourrait expliquer près de mille décès.
Pour contrer cette accidentalité, l'association préconise de lutter contre la première cause d'accidentalité (alcool et stupéfiants) mais aussi d'utiliser les outils d'aide à la conduite ainsi que de renforcer des infrastructures ou encore une modernisation des formations intégrant des simulateurs de conduite.
Pierre Chasseray, Délégué Général de l’association :
En s’appuyant sur un constat établi, nous avons ainsi pu poser des pistes de réflexion pour pallier à de réels déficits de politique de sécurité routière, convaincus que le modèle du «tout répressif» a atteint son seuil d’acceptabilité. Nous proposons à présent d’autres méthodes qui apporteraient assurément des résultats bien plus probants.
Le danger du téléphone au volant minimisé
Si les préconisations de 40 millions d'automobilistes mettent en avant des hypothèses pour sortir du tout répressif, l'association minimise l'impact de l'utilisation du téléphone au volant. malgré le chiffre avancé de "400 morts qui seraient dûs à l'utilisation du téléphone au volant", un chiffre qui serait plutôt de cause dans 10% des accidents (soit 400 accidents au global mais pas obligatoirement 400 accidents mortels). Un point de vue qui s'appuie sur le fait que la conduite est automatique et ne demande que 20% des facultés du cerveau. Problème, l'association va plus loin en rappelant que si 80% des facultés du cerveau ne sont pas utilisées, on s'endort.
Comprenez donc là que l'utilisation du téléphone au volant serait un remède contre la somnolence. Evidemment, le rapport préconise la généralisation des kits mains libres et indique que les accidents lié à l'utilisation du portable, même fréquents, ne sont que rarement mortels. Les motards ne seront pas d'accord sur ce point, demandant 100% d'attention pour être vus et n'ayant de plus que leur peau pour les protéger en cas d'accident et d'inattention de la part des automobilistes. Donc, la moindre chute évitée, même non mortelle, doit pouvoir l'être.
Commentaires
Pour le téléphone au volant, c'est sans compter tous les accidents évités par l'attention du motard... plutôt qu'à l'inattention de l'automobiliste centré sur ce qui se passe devant lui et à son oreille, plutôt que de regarder dans ses rétros et mettre son clignotant en cas de changement de direction
22-04-2013 18:58Ce qui me gêne aussi c'est que 40 Millions de 'automobilistes en remet une couche sur les aides électroniques à la conduite.
22-04-2013 19:38On va finir par complètement déresponsabiliser les gens.
Autant prendre le train ... a force faudra même plus conduire ... c'est n'importe quoi...
23-04-2013 02:35" la conduite est automatique " et l'attention aussi p'tet ? affligeant !
23-04-2013 19:12