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Dakar : Premières reconnaissances dans le désert
Les roadbooks des 7 premières étapes sont bouclés
L'édition 2013 montera jusqu'à 4.970 m d'altitude
Dans la préparation du terrain aux pilotes et équipages du Dakar, la phase de l’écriture du road-book est décisive. C’est à ce moment qu’est entériné définitivement le parcours. Etienne Lavigne et David Castera ont achevé la reconnaissance des 7 premières étapes du Dakar 2013.
La petite équipe des « recos » s’est reformée autour d’Etienne Lavigne et de David Castera, pour s’attaquer à la rédaction des road-books de la première partie du rallye. A l’automne, il s’agit de vérifier dans le détail et sur le terrain tout ce qui a été imaginé et dessiné sur cartes dans les mois précédents.
Quatre voitures au total composent la procession qui s’est engagée avec trois mois d’avance sur les pistes et les dunes du rallye. Les concurrents du Dakar 2012 gardent un souvenir ému mais corsé de cette partie de désert, qu’il faudra aborder cette fois-ci en début de parcours.
David Castera :
Nous avons roulé pendant 15 jours, ce qui nous a permis de coucher sur le papier 7 étapes, pas tout à fait jusqu’à la journée de repos. Nous avons eu quelques contretemps, des casses mécaniques qui nous ont coûté quelques heures par-ci par-là, mais en moyenne il nous faut deux à trois jours pour chaque étape. L’enjeu de la partie péruvienne, c’était le dosage des difficultés : nous voulons profiter des paysages et des terrains que nous offre le Pérou, sans emmener nos pilotes d’emblée sur des portions insurmontables !
Malgré la volonté de modération affichée, Castera et sa troupe ont tout de même réussi à battre deux records durant cette quinzaine de reconnaissance :
Le premier c’est d’avoir passé une semaine en autonomie complète, sans hôtel… ce qui veut aussi dire sans douche ! Ensuite, nous sommes aussi montés jusqu’à 4.970 mètres d’altitude. Je ne peux pas vous dire où, mais le Dakar n’est jamais allé aussi haut jusqu’à maintenant.
Pour les explications détaillées, il faudra donc attendre le 21 novembre. Entre temps, le travail continue en Amérique du Sud, notamment pour les représentants des 3 pays qui accompagnaient tour à tour Lavigne et Castera sur les « recos ».
Ils ont déjà commencé à lancer les demandes en amont, mais en fonction des changements que nous avons apporté au parcours, chacun d’eux va solliciter des autorisations de passage là où c’est nécessaire. Par exemple, si nous passons à proximité d’une mine ou sur une exploitation privée, il faut contacter le propriétaire pour avoir son accord, ou contourner dans le cas contraire.
De même, Francisco, le responsable de la sécurité locale, a pris soin de noter tous les lieux où la présence des forces de l’ordre sera nécessaire le jour J, ainsi que les restrictions de circulation à prévoir. A l’aide de ces informations, une nouvelle série de repérages sera organisée avec les responsables des services impliqués. A chaque saison ses « recos »…
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