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Aventures et récits de motos

Expériences de motards

La moto, c'est souvent une aventure, merveilleuse sous le soleil de l'été, rafraîchissante avec les pluies automnales, et revigorante dans la rigueur de l'hiver. C'est aussi de beaux souvenirs de rencontres avec la maréchaussée ou tout simplement d'allucinations devant certains con-ducteurs (et con-ductrices). Donc, histoire de se rafraîchir et d'y réfléchir, voici quelques aventures et récits vécus de banditmaniaques qui ont eu, ou pas, beaucoup de chance...

Baptême

Bon bah je suis pas le seul apparemment ça me "console" (même si j'aurais préféré être le seul à me vautrer). L'accident stupide : 19h35 ce soir (humidité 93%, 4 au thermomètre), à Cergy, je fais tourner mon moteur, je m'habille parce qu'il pèle sec, j'enfourche la monture et je me lance mollo. Un petit virage serré pour sortir de l'esplanade de l'ESSEC, une belle ligne droite qui mène à un feu, j'accélère... et vlan ! Ma roue arrière a glissé sur le bitume (humide + gomme pas chaude), ma bécane (un B600N) a fait un joli demi-tour par terre sur son côté gauche et je me suis retrouvé au milieu des deux voies toujours accroché au guidon, mais par terre (heureusement ça roulait cool). Bilan : un carter fêlé qui laisse s'échapper l'huile avec un petit ploc-ploc (je me demandais depuis six mois si je ne devais pas mettre des pare carters; maintenant je sais), le "bout" du guidon explosé, des traces de friction sur le porte cale-pied. Moi rien à part une égratignure au genou (vive les jeans) et une épaule qui commence à faire sentir qu'elle a été touchée, mon casque a juste frotté et j'avais des bons gants et un bon blouson. bref, super soirée, au moins ça m'aura appris trois choses 1. je suis trop con 2. le sol ça glisse surtout quand tu démarres 3. ne pas se précipiter sur son portable pour appeler son assurance et la prévenir de l'accident : je suis jeune permis, et le temps que je réalise que j'allais déjà partir avec un malus (top pour trouver une assurance) et une surprime de 4000 balles par an pendant 3 ans (mon frère était passé par là) la dépanneuse était déjà là. J'ai pu bidouiller : j'ai expliqué mon souci au dépanneur, rappelé l'assurance et pipoté un max ("heu non non en fait elle est juste en panne, y a rien de cassé, elle veut plus démarrer c'est tout"). Bilan : demain elle arrive direct chez le concessionnaire le plus proche de Cergy et je m'arrange pour le devis et les réparations (en gros, ça me coûtera moins cher de les payer). Et le remorquage me direz-vous ? gratos, standard MAIF pour une panne quand tu es à plus de 50kms de chez toi (58 kms tout pile ouf). Bref, j'attends le devis avec inquiétude : pare carter + guidon + cligno avant gauche + MO = dans les 2000... plus des pare carters bien sûr

Versus - 9 janvier 2001

Baleine bleue en perdition

Ce matin, en allant au boulot, je n'ai pas vu beaucoup de motos. Deux seulement. La première, c'était une BM de la police. Une blanche. On a papoté sur le 12R à chaque feu, jusqu'à ce que je le largue (j'ai triché, j'ai pris le bon côté du boulevard, là où ça roule mieux ;-)) ). Un peu plus loin, j'ai rattrapé puis suivi une BM de la gendarmerie. Une bleue. Il bouchonnait un peu entre les files, mais ça roulait quand même. On est finalement arrivé dans le tunnel au bout des quais, là où il y a souvent le radar jumelles. File de gauche libre, le gendarme met gaz. Je suis, sur un "filet" de gaz. Il bouchonnait encore à un petit 140 (dans ces conditions, je prend régulièrement 160/170 dans ce tunnel, enfin les jours où le radar n'est pas là ;-)) ). Par contre, il a freiné tard au bout. Très tard. Je le suivais à une trentaine de mètres, et j'ai pris les freins avant lui... Ben oui, je connais le coin, j'y passe tous les jours, et je sais qu'il y a plein de gravillons dans le virage avant le feu rouge... Bref, le gendarme a pété sous mes yeux un magnifique freinage sur l'angle et les gravillons, avec l'arrière qui balaye la pis^H^H^Hroute, un déport maîtrisé vers l'extérieur, et un arrêt pile poil sur la ligne de feu (qui était rouge). Voir la baleine bleue en perdition avec une aussi belle maîtrise, ça m'a scié. On aurait presque dit un freinage de Cyrille Laurent à Carole ;-))) Au feu, on a échangé un petit sourire complice. C'était un jeune, et il devait certainement être bien content de rouler tout seul, pour une fois ;-)))) Voila, c'était ma dernière anecdote de l'année, et j'en profite pour vous souhaiter mes meilleurs voeux pour passer d'excellentes fêtes de fin d'année ! A bientot et V

Georges, Jungle Biker - 22 décembre 2000

Souvenir de caisseux motard

"Salut à tous. Perso je ne suis pas un bandit mais plutôt un diviniste (j'ai une yam 600 div). J'ecris pour raconter un carton, peu grave mais qui a valeur d'enseignement. Ce jour j'étais en voiture sur l'autoroute, en hiver avec un léger brouillard. Petit bouchon, et je roule à peine en léchant le pare-choc de la voiture qui me précède (à 10 km/h). Et puis, alors que j'étais à gauche, sachant que ma sortie arrivait bientôt, je mets le cligno, un petit regard dans l'angle et je passe à droite et là j'entends un gros boom et je me rends compte que je viens de me prendre un motard à qui j'ai bien failli arracher la jambe (à une fraction de seconde je prenais sa jambe et pas l'avant de sa moto). Heureusement juste un bleu pour lui et sa machine n'avait plus de bulle, ma voiture à peine éraflée. Alors pourquoi raconter ça??? Je peux garantir que j'ai regardé avant de changer de file. Evidemment je suis le premier à pester sur les caisseux quand je suis à moto (et je me serai probablement mis un coup de boule si je m'étais tombé dessus ce jour là), mais il faut aussi réfléchir de temps en temps : on ne roule pas entre les files à 60 quand celles-ci roulent à 10 et qui plus est, lorsque la visibilté est mauvaise et le sol humide. Je reconnais que j'étais en tort, mais lorsque l'accident est arrivé, la question n'est pas tant de savoir qui est en tort, mais plutôt comment aurions nous pu éviter l'accident... J'ai fait aussi attention que j'ai pu mais il roulait trop vite, feu éteint et je n'ai rien vu arrivé. Alors pour avoir été un caisseux, qui plus est étant un motard, je sais de quoi je cause : faites attention les caisseux font des erreurs, les motards aussi mais la différence c'est que quand ça bugne, il vaut mieux être caisseux!!!! Prudence à tous, faites gaffe les gars ça arrive très vite!"

Mounir - 18 décembre 2000

Chasse au sanglier

Le sanglier, c'est dans la tête  - Pour nos amis motards qui roulent même en hiver et en automne, cette histoire qui se termine bien (une fourche faussée et un plat dans la jante de la roue avant soit 1.800,-EUR de réparation) est une mise en garde concernant le danger des battues de chasse organisée n'importe comment le long de nationales et autres départementales sans prendre le soin minimum d'en avertir visiblement les usagés de la route et encore plus les motards. Le récit qui suit fut écrit par un ami motard qui m'accompagne souvent lors de mes balades et qui fut le témoin de notre mésaventure.
Tout annonçait une journée agréable: une météo optimiste, un petit-déjeuner chez Henri et Bernadette, tous les copains présents. Mais comme on est en Belgique, il fallait bien que la pluie s'en mêle. Bref, avant de raconter ce qui nous est arrivé en fin de journée, commençons par le commencement.
Rendez-vous était donné à 9h00 chez Henri et Bernadette près de Beaumont pour le café et les croissants, et les pistolets, et le chocolat, et cætera. J'avais pris soin de ne pas arriver le premier pour ne pas passer pour un goinfre. Donc, dans l'ordre d'arrivée, nous nous sommes retrouvés Didier, moi, Alberto et Philippe pour une petite balade de 300 kms dans les Ardennes belges et françaises.
Jusqu'à Rocroi, la route était assez plaisante (Beaumont - Cerfontaine - Chimay - Couvin) et le temps gris ne nous menaçait pas encore. Nous avons vu plusieurs chasseurs en embuscade à partir de Couvin et Henri qui conduisait en tête roulait tranquillement dans la forêt quand tout à coup un sanglier est sorti de la droite à toute vitesse, suivi par d'autres tout aussi pressés. Il est clair que les chasseurs avaient dérangé les pauvres bêtes et qu'elles cherchaient à s'échapper en traversant la route. Je roulais en quatrième position quand j'ai vu Henri percuter le sanglier. Le choc a certainement fait mal au sanglier et, par chance, Henri et Bernadette ne sont pas tombés. Les autres sangliers ont pris peur et certains sont retournés sur leurs traces tandis que d'autres ont continué. Alberto, Philipe, moi et Didier qui suivions Henri n'avons eu aucun mal à freiner afin d'éviter la famille sanglier mais quand je suis passé à la hauteur de l'accident, j'ai entendu des cris provenant du bois à gauche de la route indiquant que le sanglier était toujours en vie mais devait quand même souffrir.
Henri, quand à lui, s'est arrêté 100m plus loin sur un parking pour constater les dégâts. C'est déjà un miracle qu'il ne soit pas tombé et un coup de bol que la moto ne soit pas plus endommagé: en fait, le guidon a été légèrement tordu, un peu comme sur un vélo avec la seule différence qu'il n'a pas été possible de le redresser. Il y avait aussi quelques traces de lutte comme le garde-boue avant un peu désaxé et une partie du rétroviseur gauche cassée: au moment du choc, le poignet gauche de Henri (qui tenait fermement son guidon !) a heurté le rétroviseur. Bernadette qui était sa passagère avait vu le sanglier venir et a eu le réflexe de s'accrocher à Henri. Tous deux sont sortis indemnes de cette rencontre mais il en a fallu de peu pour que, bardaf ! ce fut l'embardée.
Henri et Bernadette ont insisté pour continuer la balade malgré le guidon tordu. En comparaison avec ce qui venait d'arriver, le reste de la balade a été plutôt calme. Nous nous sommes arrêtés pour manger à Bohan et non, il n'y avait pas de civet de marcassin au menu. Puis comme la pluie a commencé à devenir mouillée (entendez par là que mes vêtements ont commencé à laisser passer l'eau), nous avons décidé de rentrer directement chez nous.
Je suis arrivé chez moi trempé après avoir dit au revoir à Henri, Bernadette et Alberto après Anthée puis à Didier et Philippe après Villers-la-ville. La TDM s'est encore une fois très bien comportée et la tenue de route sous la pluie est sans reproche.

François Coulombeau & Henri Laudelout (Obelix)

L'expérience qui rentre

En fait je possède pas tout à fait une bandit, mais une GSX-R 1100, c'est presque pareil non? en tout cas de la même famille :^) . Heureusement je ne me suis jamais gamellé avec, par ce que je suppose que ça doit faire très mal, aussi bien physiquement que financièrement... Cependant, je suis motard depuis presque 5 ans maintenant et j'ai eu l'occasion d'apprendre à tomber :^) (c'est tout une technique...) et aussi comment faire pour éviter de tomber (là, il faut une bonne expérience, et un peu de chance !...). Je suis tombé 2 fois en 125 cm3. La première fois, je venais de dépasser un bus quelques mètres devant un virage de montagne style 160°. Vu que je venais de doubler, j'arrivais apparemment trop vite, je me suis penché pour prendre le virage, penché, penché encore, ça passait toujours pas, mon repose pied me l'a fait remarqué en touchant le sol. Je me suis retrouvé à terre en plein virage, sans visibilité pour le bus que je venais de doubler et qui arrivait... Je ne sais pas comment j'ai fais, mais à peine j'étais à terre, je me suis relevé pour prévenir le bus que s'il prenait le virage, il roulerait sur ma moto ! Ma moto n'a pas eu grand chose et moi non plus, mais cela aurait pu être grave si une voiture montait en sens inverse. 2 mois plus tard, chute dans un virage de même style, à cause de gravillons cette fois... Ensuite je suis passé à catégorie supérieure 650 cm3, là je l'ai gardé plus longtemps. J'ai roulé plus vite et je ne suis tombé qu'une fois. Cette fois là, j'ai chuté à moins de 200m de chez moi, la moto a glissé à 15-20m en bas d'une ravine, moi j'ai fait 2 tonneaux avant de taper mon casque dans un arbre qui m'a empêché de tomber dans la ravine. Cause de l'accident : je venais de la reprendre, elle était en réparation depuis 2 mois, et j'avais perdu les bonnes habitudes :^), j'avais pas vu les gravillons... Moi j'ai eu un peu mal au cou, des égratignures, mais vraiment pas grand chose (je devais être à 70-80Kmh) surtout que j'étais en débardeur. La moto : uniquement un élément de carénage gauche désintégré! Casque et gants = très important... Depuis j'ai pu évité beaucoup de chutes, la plupart du temps dûes à des réactions bizarres d'autres véhicules. Aussi depuis que j'ai ma 1100 (capable de 300Kmh déjà testé :^) ) je fais vraiment très très attention à ma conduite, et surtout à celle des autres, parce que si je devais chuter avec celle là... je ne préfère même pas imaginer...

Lic, ile de la réunion... - 24 novembre 2000

Des pommes dans la ville

Moi c'est pour parler d'un accident urbain. Habitant Paris, c'est presque toujours rempli de bagnoles, et à défaut d'être Olivier Jacques, faut être un bon quand même et pour pas perdre la peau, il faut rouler parano J'étais avec mon 1200 bandit sur un boulevard parisien un matin, je roulais pépère, il pleuvait, quand j'accélère un peu pour rouler en convoi avec un gse 500 devant moi (grave erreur : chacun son tempo ), et là une bagnole du 92 me fait un demi-tour bien violent devant moi, et je n'ai que le choix de freiner, de chasser de l'arrière et de taper le cul de ma moto sur l'arrière de la voiture. Donc je tape, la bulle m'empêche de passer par dessus, et m'évite de passer en dessous de la voiture, mon genou est écraser entre le réservoir et le pare choc, la moto s'allonge, et je m'allonge sur la moto pour glisser et tomber dans les pommes......au réveil je calme la conductrice qui prétend que c'est la faute a pas de chance, on peut s'excuser quand même. Résultat j'ai rien, merci dieu, la moto est réparé pour 20 000 ff.Conseil: si vous êtes sur de votre bonne foi, harcelez votre assurance, car je suis passé de 100% tord à 100% raison. TAKE CARE

4 novembre 2000

Verglas automnal

"Ma petite mésaventure s'est déroulée de nuit. Je rentrais d'une réunion de travail. Le temps n'était pas franchement idéal pour rouler, mais bon, j'ai choisi mon moyen de locomotion alors je m'y conforme! Sur la petite départementale se profile un virage sur la droite. Rien de terrible, je passe souvent là, je connais le coin... quand il fait beau!!! Là de nuit, il tombe un petit crachin franchement vicieux. En plus, en ces temps d'automne, les feuilles commencent à tomber (l'accident s'est produit au début du mois d'octobre), et les paysans travaillent dans les champs et laissent sur la route de belles galettes de boue. Alors que je me penche dans le virage, ma roue arrière se dérobe (boue, humidité, feuilles, j'en sais rien, sinon je vous garantis que je l'aurais évité!!!).
Mission : récupérer l'engin : mission...impossible!
Du coup, glissade d'une trentaine de mètres, la moto est arrêtée par l'herbe du bas côté et moi, je m'arrête au milieu de la route. Si moi, je n'ai rien (légères brûlures au genou, ecchymoses à la cuisse), je n'ai désormais plus qu'un Bandit 300 S (2000). Tête de fourche droit, clignotant, rétro, poignée de frein, levier de frein, carter râpé, pot, bras oscillant, ... bref 18 000 balles de réparations.
Conclusion : le verglas d'automne ça existe, alors faites gaffe les gars!!! "

Denis - 31 octobre 2000

Vous ne faîtes pas assez de bruit

"Vendredi soir en allant au BC (Bataclan Café) je passe par le pont de Suresnes. Avant le pont, je m'arrête au feu rouge. Il passe au vert, je démarre, dépasse une voiture par la droite et Gazzz. Tout d'un coup, au loin, je vois une voiture de police avec 2 larrons et le troisième sur la route entrain de me faire signe de m'arrêter. Coup d'oeil sur le compteur: 80km/h au lieu de 50, mais bon, chuis à 20m du panneau de sortie d'agglomération. Pourtant je ne voie pas de radar et pas de jumelles. Ouf, c'est qu'un simple contrôle de papiers. Je m'arrête sans les écraser (parce qu'en GTI j'ai déjà faillit me faire un flic en cyclo dans Strasbourg et 2 CRS dans Paris.... mais je vous raconterais ces aventures croustillantes ultérieurement si cela vous intéresse). Il vérifie le certificat d'assurance (d'ailleurs j'avais même pas béquillé qu'il regardait déjà le garde-boue avant), la carte grise, mon permis provisoire. En voyant que je suis jeune permis, on discute de la nécessité d'avoir le A ou pas, des dangers de la route et surtout du comportement des caisseux. Là, il me dit qu'en moto faudrait mettre des trucs pour faire plus de bruit genre un klaxon avec un compresseur pour bien se faire entendre. En plaisantant, je lui dit que je peux aussi bien mettre un homoloquoi. V'là-t-y pas qu'il me suggère de mettre un Yoshimura et me dit que bon pour les contrôles j'ai 1 chance sur 1 million de me faire toper et qu'au niveau sécurité c'est quand même plus sûr. Bref, contrôle de police tout ce qu'il y a de plus sympathique. Il me rend les papiers, bloque la circulation pour que je puisse partir et voilà. Ca nous a bien fait rire après au Bataclan avec les potes."

Franck - 29 août 2000

Guidonnage: Gauche/Droite ! Gauche/Droite...

"Petit tour ce matin chez le concessionnaire pour la révision des 1000km avec remplacement de levier de frein à cause d'une chute conne à l'arrêt. Total: 698.40F dont 379F de levier. Arghhhh..... Sont pas donnés ces leviers programmables. Je laisse la moto 45min aux mains du concessionnaire et la récupère pour aller bosser. Sur la route, à un moment, une bagnole pile parce qu'elle vient de se rendre compte qu'il fallait qu'elle tourne à gauche. Là je me dis, pas grave, je suis à 30-40km/h, je vais la passer par la droite. Ensuite tout est allé très vite. Je tourne le guidon, freine un peu (peut-être trop) et là le guidon touche la butée à droite. Je remets un coup pour redresser, paf, butée gauche. Arghh ... je me vois déjà m'emplâtrer dans la voiture. Et là, le réflexe salvateur, je tape avec le pied gauche un coup par terre en inclinant vers la droite et tout se stabilise d'un coup à nouveau. Pfffffff..... Je m'arrête au feu suivant en réfléchissant sur ce qui vient de se passer et j'en conclue que la roue à dû se prendre un creux ou une connerie du genre mais que j'ai bien réagis. Je redémarre et là me double une autre voiture et j'entends le mec dire "c'était chaud" ou bien "t'es trop con" j'ai pas bien compris :))) En tout cas, vu de l'extérieur, çà devait être bien impressionnant."

Franck - même pas peur - enfin si, quand même un peu ^_^ - 24 août 2000

Et tu t'es vu dans tes rétros !

"Les rétroviseurs en caisse c'est pas que pour faire joli !!
Je remontais une file de voiture par la gauche... c'est pas bien, mais bon. Au loin, il y avait un "stop" avec une longue file de voiture alors, fallait bien. Heureusement, je remontais tout doucement car une femme s'est dit qu'elle aussi pourrait remonter la file par la gauche... mais en voiture !!!! (c'était surement pour tourner dans une rue à gauche plus loin). Donc elle a commencé à déboiter, j'ai ralenti, elle s'est arrétée et hésitée, j'ai accéléré, elle a redéboité pour de bon devant moi, j'ai pilé et ma jolie Bandit S que j'avais depuis un mois s'est couchée......ouinnnnn !!!! Heureusement que je me suis plantée juste devant la meilleure moto-école de ma ville car le mono est sorti pour m'aider et a engueulé la bonne femme sur l'utilité des rétros dans une voiture ! Moi : rien :-) Ma Bandit : un clignotant de cassé, un bout de carter qui a sauté...ouf 3 fois rien, car pas de glissade :-)

Autre galère : - une guèpe qui est rentré dans mon casque et qui m'a piquée 2 fois la joue....c'est toujours agréable !! "

Stéphanie - 21 août 2000

Cascade sur le bitume

Une petite anecdote... Comme chaque matin, me rendant à mon boulot avec mon chaton favori, je prends le périph' extérieur à porte d'asnières.... un peu dans le Gaz, pas trop bien réveillé... J'essaye d'être encore plus prudent que d'accoutumée... Bretelle, Grrr, c'est encombré... plein de caisseux, en travers, pas dans la file... tiens un qui se pousse, petit signe, merci... cool :o) Hop, périph' ... insertion prudente jusque dans le "canal à moto" de gauche, et on entame la traditionnelle remontée de file, prudente, pas rapide, un peu lopette même..... deux phares arrivent rapidement, oula, va vite lui ! très vite même à mon goût.... p'tit coup de klaxon... ben oui je vais me pousser, mais je ne vais pas grimper sur les caisses pour te laisser passer mon gars, 2 sec' !!! je fini par me pousser assez vite, et le gugusse, monté sur une R1, mets un beau coup de gaz, un p'tit coup d'embrayage... Paf, il part en roue arrière avec même pas 30-40 cm d'écart à gauche et à droite avec les bagnoles, roue arrière sur une trentaine de mètres, PUUUTTTTAAAIIINNN, une caisse déboîte de gauche à droite, sans contrôle ni cligno..... là je me dis... merde , ça va taper, ça va taper, j'veux pas voir ca !!! BEN NAN !! sûrement un violent coup de frein arrière, le R1 repose sa roue avant, le mec met la main sur la bagnole, accompagne le déboitement, colle un grand coup de gaz', et se dégage de la In-Extremis !!!!   C'était Rémi Julienne , Jean Pierre Goy ou quelque autre cascadeur ?? Je ne saurais jamais.... putain, si çà se trouve, j'ai plus flippé que lui.... hallucinant.   J'ai continué mon petit bonhomme de chemin jusqu'au taf, encore plus lopette.... durée de vie du gugusse... ben... la plus longue possible, mais s'il continue comme çà, j'ai peur pour lui...

Gaël - 28 juillet 2000

K2000

"Souvenir de ce que j'ai vu aujourd'hui. Si je n'avais pas eu les mains sur le guidon j'aurais applaudit de toutes mes forces.

Une nana au volant d'une 106. Conduite approximative et lente au possible. Dans la main gauche une cigarette. La meilleure façon de se débarrasser des cendres : la fenêtre. Combien de fois j'ai pu pester contre un automobiliste en voyant un mégot me passer au raz de la moto, un jour j'en aurais vraiment un sur le blouson, si ce n'est dans la tronche. Il y a pourtant des cendriers dans les voitures, bordel !!!

Attendez, ça, c'était le premier coup de gueule, je continue. Dans la main droite : le portable. Amende ?! Danger ?!...bref, vu ça conduite ça ne l'aidait sûrement pas à rester maître de son véhicule (surtout qu'on passait dans une zone école).

Et le top du top, le fin du fin, l'apothéose : je la vois prendre un second portable dans la main gauche avec la clope. "Mais sa caisse c'est K2000 ma parole ?!?"

Enfin comme quoi il n'y a pas que les pépés qui sont en faute, les futures mémés aussi :o(("

Arnaud - 14 juin 2000

Dépannage, expertise et arnaque

"Après l'accident : l'opération dépannage. C'est mon ami des pièces détachées de la concession Suzuki bien connue sur Mxxx qui me rend service en prenant sur son temps perso pour rapatrier la moto sur son magasin (60 bornes quand même) ! Là, je vois le mécano, la discussion se passe bien : "ton cadre a rien (la seule pièce qui est un peu tordue est la traverse arrière sur laquelle repose le tampon de la selle), c'est que des pièces, t'inquiètes pas, on va te la remettre à neuf etc. etc. ... mais on attend l'expert !". L'expert se déplace, à 18 h un soir, pressé il dit qu'il n'a pas le temps d'attendre le nettoyage, il donne carte blanche au concessionnaire pour lui faxer un chiffre dans les 2 jours ! Me voila ravi : on va pouvoir en coller un max., juste en dessous de la cote de la moto (modèle 97 donc cote officielle 23.000), et hop moto toute neuve !! Et là grande claque, le cons. met 5 jours pour me sortir un devis de 42.000 F ! Oui, vous avez bien lu !!! Il me colle toute les pièces neuves : garde boue avant (ki a juste besoin d'un coup de peinture), 2000 balles sur le réservoir, une jante Av (mais je peux rouler comme çà, ils me disent 'petit plat léger'), tête de fourche alors qu'il ne m'en a jamais parlé, et puis surtout un cadre à 8000 balles ! la totale koi !!!! Comme je suis pas trop du style à laisser couler, j'appelle l'expert direct : là, il me dit qu'en effet il a reçu le devis mais qu'il ne comprend pas non plus, qu'il se rappelle de la moto, qu'il y a pas un cadre, et me dit que je peux être présent pour lui dire ce qu'on répare ou pas !! Et j'en suis là, j'ai rendez vous demain matin chez le concessionnaire, pour faire tomber le devis avec l'expert pour que ma monture ne passe pas épave !!! Donc tout çà pour en rajouter une couche sur le travail sérieux du concessionnaire (le mien voit bien son portefeuille mais pas trop la fidélisation-client), sur le laisser aller de l'expert mais bon je pense qu'il sera plus de mon coté demain !
[à suivre...]

Eric - 30 mai 2000

Papiers si-ou plaît

"Rhaaaa ce matin, porte d'Aubervilliers (NDLR : à Paris), contrôle anti-pollution... et contrôle volumétrique pour les motos of course... :o) et chuis tombé dans le panneau, j'sais pas kwa, mais je m'en doutais.
Contrôle des papiers, un groooos oeil bien penché sur le pot (IXIL haut), et pof 1ere mesure: 94.7 dB Les flics se regardent, pas tout à fait satisfaits... "Allez, on en refait une!" (sic)
2eme mesure: 95.2 dB Les flics se regardent à nouveau...
Rhlalalalala, je les sens qui  hésiiiitennnnnt... (Fais chier, pas envie de démonter l'engin moua :)) Et là, finalement...
"Faut pas dépasser 95!... bon... ca va pour cette fois, mais va falloir faire quelque chose pour baisser tout ca, la prochaine fois, c'est une amende."
Merchiiiiiiiiiii m'sieur l'agent. "

Jeremy-kiavaitpasdutoutenviededémonterlepot... - 9 mai 2000

Vous avez aussi une épopée à raconter ? Ecrivez la moi et je la publierai :-)