Avis moto : Triumph Rocket III Roadster

Avoir la plus grosse

Les Anglais ont lancé la Rocket III en 2004. Aujourd’hui, elle est déclinée dans deux versions, Roadster et Touring. On retrouve donc ici le monumental trois cylindre de 2 284 cm3 dans une version retravaillée pour délivrer encore plus de puissance et de couple, du moins hors de France. Les motards de l’Hexagone pourront difficilement se plaindre, aux vues des presque 23 mkg disponibles pratiquement depuis le ralenti jusqu’à la zone rouge. C’est simple, quelque soit le rapport ou le régime, la Rocket III Roadster décolle comme une fusée à la moindre sollicitation de l’accélérateur dans une sonorité envoûtante. En se roadsterisant, la Rocket III a également eu droit à des reposes pieds reculés afin d’offrir une position de conduite plus en accord avec son patronyme, et un nouvel échappement 3-en-2. Ainsi accastillée, cette Rocket III est un peu plus facile de prise en main que sa devancière mais demande tout de même un minimum d’expérience et d’attention au regard des plus de 350 kg de la bête. La garde au sol gagne également quelques degrés sur l’angle mais s’avère toujours frustrante tant la tenue de route du pachyderme britannique s’avère saine et rassurante. Quant aux freins, dosables et puissants, seule une très longue descente de col menée tambour battant viendra à bout de leur endurance. Chapeau ! Mieux, ce dragster de rue à la finition exemplaire s’avère nettement moins cher que ses rivales italiennes et japonaises. Pourquoi se priver ?