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Chronique : Pour vivre heureux… restez sur place !

L'ère des spots et de la passion immobile

Ah, le bon vieux temps. Celui où rouler voulait dire… rouler. Celui où un motard, c’était un gars ou une fille qui prenait la route sans plan, sans selfie stick, sans gilet fluo assorti à son casque. Celui où la pause-café durait le temps d’un allongé et d’une clope, pas toute une après-midi à comparer les liserés de jantes. Celui aussi ou une balade ou une semaine à rouler entre potes n’avait pas besoin d’être badgé « Road Trip » pour se sentir à la mode. Oui, c’est vrai, j’idéalise. Mais il faut bien que quelqu’un vous parle de cette nouvelle espèce motarde qui ne roule plus, ou si peu et qui squatte. Littéralement.

Chronique : Pour vivre heureux... restez sur place !
Chronique : Pour vivre heureux... restez sur place !

Spot power : le nouvel art de rester au même endroit

Ils sont partout. Aux abords d’un col, au bord d’un lac, sur un parking surélevé avec vue sur un bout de mer ou une voie rapide. Les “spots”, comme ils disent. Pas un club, pas une asso, pas même un événement : juste un lieu, un horaire et une meute de motards nouvelle génération. Ils arrivent souvent à la même heure, parfois seuls, parfois en groupe, mais rarement pour partir très loin.

Le concept est simple : on vient, on pose sa bécane, on discute, on mate les autres motos, on échange des anecdotes (souvent vécues en ligne), on boit un café, on se fait un shoot de reconnaissance sociale et on recommence. Certains vont jusqu’à rester toute la journée, comme si les virages alentour n’étaient là que pour décorer la photo Instagram.

Alors oui, ça peut agacer. Le vieux briscard qui passe sur sa Guzzi d’époque lève les yeux au ciel. Le couple en RT qui s’arrête pour une pause trouve l’ambiance “bruyante”. Et moi ? Je suis partagé. Parce que ces nouveaux motards, ils réinventent quelque chose, qu’on le veuille ou non.

Une tribu connectée, décomplexée et sacrément stylée

Ce ne sont pas des rebelles à l’ancienne. Ce sont des urbains, des jeunes en néo-rétro, des scootéristes passés au roadster, des femmes en permis A2 qui ne veulent pas “se faire juger” dans un forum de puristes. Ils se retrouvent là, ensemble, parce qu’ils partagent autre chose que les kilomètres : un style, une ambiance, un moment.

Ils postent des reels, des stories, des photos léchées. Ils taguent leurs potes et collectionnent les likes. Certains anciens les traitent de “poseurs”. Mais honnêtement, qu’est-ce qu’on attendait d’une génération élevée à l’esthétique et au like ? Au lieu de cracher, on pourrait reconnaître que, sans eux, l’image de la moto ne serait pas en train de rajeunir. Ces spots, c’est aussi une vitrine. Et parfois, une porte d’entrée pour des gens qui n’auraient jamais osé franchir la porte d’un vieux club.

Le problème, c’est que poser, ce n’est pas rouler

Mais là où le bât blesse, c’est que certains oublient pourquoi ils ont un permis. Ils posent plus qu’ils ne pilotent. Ils bichonnent leur machine comme une pièce de musée, mais ne savent pas toujours bien négocier un virage. Ils préfèrent polir leur réservoir que maîtriser un freinage d’urgence. Et surtout, certains spots deviennent plus dangereux que des runs de côte : monde, circulation, tension avec les riverains et parfois mêmes accidents bêtes à force de déconcentration ou de frime.

Et puis il y a les vidéos. L’obsession de filmer, de capturer l’instant, de se mettre en scène. Ça peut prêter à sourire, mais parfois, ça tourne au drame, pour une prise de vue au drone ou une wheeling “juste pour la story”.

Cette nouvelle pratique fracture un peu la culture moto, qui a toujours oscillé entre solitude et tribu. Les rassemblements d’aujourd’hui sont moins silencieux que ceux d’hier, mais souvent plus tolérants. On y croise tout : du maxi-scoot à la Streetfighter, du trail à la Super Soco, avec parfois un ancien en Deauville qui vient jeter un œil curieux.

Mais tout le monde n’y trouve pas sa place. Certains anciens parlent de cirque. D’autres voient là un bel exemple de transmission. Et ils n’ont pas tort : sur un spot bienveillant, les jeunes écoutent, les anciens racontent et les deux s’apprivoisent.

Ce qui manque encore ? Un peu d’équilibre. Alterner les journées sur spot avec des vraies virées. Encourager ceux qui débutent à aller plus loin, plus haut, plus loin que le bitume chaud d’un parking de supermarché.

On partage ou on s’éparpille ?

Les autorités commencent à s’en mêler. Certaines communes aimeraient réguler ces rassemblements qui saturent les parkings ou irritent les riverains. Des propositions émergent : zones “motard friendly”, horaires limités, partenariats avec des assos locales. Bonne idée ? Peut-être. Risque de tout casser ? Assurément. Parce que ce qui attire ces nouveaux motards, c’est la liberté. L’absence de règle. La possibilité d’arriver à l’improviste, de croiser des potes, de repartir quand on veut.

Mais il ne faut pas être naïf non plus. Quand un spot devient trop bruyant, trop fréquenté, ou trop dangereux, on n’est plus dans la liberté, on est dans le chaos. Et là, même les plus tolérants commencent à froncer le casque.

Et si on acceptait, tout simplement ?

La moto change. Comme le monde. Comme les jeunes. Ce n’est ni bien, ni mal : c’est comme ça. Les spots sont là, les téléphones aussi. La pose fait partie du jeu. Mais le fond reste : l’amour de la bécane, du style, du moment partagé.

Alors non, tous les motards ne veulent plus avaler 300 bornes pour mériter un café. Certains préfèrent le boire à 5 kilomètres de chez eux, mais avec du monde autour, de la musique, des motos belles à regarder et des histoires à raconter. Est-ce vraiment si grave ?

Allez, à la vôtre

Moi, la prochaine fois que je croise un spot, je m’arrête. Je râlerai peut-être en voyant un gars nettoyer son pot avec une microfibre comme s’il astiquait une Rolex. Mais j’irai voir. J’écouterai. Et si je sens une ambiance sympa, j’y resterai un peu. Avant de repartir, casque sur la tête, moteur chaud, vers une route un peu plus vide. Parce que dans le fond, ce qui nous unit tous, c’est ça : l’envie d’être bien… et libre.

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Commentaires

tom4

Attendez, on peut LAVER une moto ?
Vous voulez dire, pour le plaisir, pas juste pour la revendre ? :)

Tom4

15-04-2025 09:38 
Meuldor

J'ai l'impression de vivre dans un monde en conserve ou sous-vide. Le tourisme a remplacé le voyage, le selfie la carte postale, les skateparks les terrains vagues etc... Quand je vois que la dernière tendance est de créer son starter pack comme si c'était fun de se transformer en produit de consommation sous blister, j'en deviens claustrophobe.
Je roule à l'ancienne, sans intercom, sans GPS, avec un compteur à aiguilles, sans mode de conduite. Juste la route, le vent, la pluie parfois et les kms qui s'enchainent. Par chez moi ça roule encore. Les moteurs sentent le chaud, les pneus aussi. Les spots, il y en a le dimanche matin mais j'ai autre chose à faire qu'aller y boire un jus.

15-04-2025 09:56 
steph06

Je serais curieux de connaitre la proportion de pratiquants entre rouleurs et poseurs.
Bien qu'habitant dans une zone plutôt réputée pour la pratique (Cote d'Azur), je n'ai pas souvenir d'avoir vu un de ces nouveaux rassemblements.
Mais peut-être aussi ma pratique du roulage est-elle déjà différente ?

15-04-2025 09:58 
BIG83

Salut
Je sais pas si on roule plus ou moins qu'il y a 20 ou 40 ans...

Mais par ici, on a 3 spots : Le Col de la Gineste, la montée du Castellet et le Col de l'Espigoulier...

Ca fait des allers-retours, et ça se pose pendant des heures en haut du col...et ça rentre à la maison à 20 kms de là...
La preuve en image :
[attachment 41551 Captured8217cran2025-04-15100217.png]


C'est pas mon truc. Perso je prends un point, je mesure la distance et je fais le double pour le rejoindre...

J'ai proposé à des potes une sortie de 600 bornes dans la journée... On m'a pris pour un fou.....
Résultat : Je serai seul...
V

15-04-2025 09:58 
did49

Perso, je fais encore les 700 km en une journée.

Je pars de la RP jusque dans le Cher (300km) 1er jour.
2ème jour, le Cher jusque dans le Var (700km) mais les derniers virages commencent à être durs.

15-04-2025 11:13 
cricridu34

Moi aussi, 700 bornes dans la journée ne me fait pas peur. Bien au contraire.
Et j'aime bien rouler en groupe, mais pas plus de trois motos. En fait, je préfère rouler seul et je fais pas de selfie.

15-04-2025 11:20 
inextenza

BiG: je pourrais m'arrêter sur ce spot, et de préférence sans ce troupeau. Juste pour profiter de la vue et non des vues.

Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout en phase avec cette chronique. En fait je ne la comprends pas, peut-être parce que la seule fois où j'ai récemment vu des rassemblements spontanés de motards, c'était sur la route d'accès du Mugello... nous étions en voiture, et c'est juste une route paradisiaque pour un motard (bitume globalement d'un état excellent, des virages sur 50km, un environnement superbe)

A contrario, je suis d'une génération qui se rassemblait encore à Vincennes le vendredi soir. En gros, exactement la critique dénoncée par cette chronique... sauf que c'était entre 2004 et 2009! J'y retrouvais quelques potes, avec lesquels nous partions ensuite se poser boire un chocolat chaud ou un diabolo et une glace à Disney, Cergy Port, Saint Germain, ou dans le Vè arrondissement quand l'hiver était un peu mordant ou humide. Puis nous nous séparions pour rentrer chez nous.
Et bien, mine de rien, nous roulions! Alors oui nous ne sommes pas comparables à des canonballs de la belle (?) époque, dont visiblement l'auteur est nostalgique, mais nous roulions ensemble pour le plaisir, en moto, pour la moto et non pour se montrer (d'ailleurs la plupart du temps nous n'avions pas nos motos en visu une fois installés à nos tables).
Et ce groupe... et bien était également capable de s'organiser un week-end, voire plus.

Franck, en moto rouge fluo ("Tornado Red" qu'ils disaient les rosebeefs), désormais en rouge fluo/violet pétant (lava red qu'ils disent les ritals). Mais avec un blouson nouarre... le même ces vingt dernières années.

PS: il ne s'en souviens probablement pas, mais j'avais commencé avec les newsgroups, j'étais en 125 (noire) quand j'ai participé à un premier resto-bar de motards avenue Daumesnil... aux cotés d'une certaine 400 Bandit d'un certain Tom4 V

15-04-2025 11:25 
gach38

Si ça rend certains heureux tout en respectant les autres ça ne me dérange pas. Après c'est une question de nombre et de comportement.
Quant aux adeptes du chiffon ça fera de belles occasions à la revente tout en dégageant moins de CO2🙄

15-04-2025 11:26 
Titan

Dans mon coin la distance importe peu. Il nous faut 4 heures pour nos 300km du dimanche plus les arrêts terrasse, resto, et panoramas. Viennent ceux qui aiment la déconne, sans distinction de cylindrée, et on a tous mal au cul quand on rentre. Pour revenir au sujet, c'est la moto qui nous sert d'alibi pour se retrouver, pas la durée de pilotage

15-04-2025 11:29 
Reset

Les propos de l'auteur sont nuancés mais je ne comprends pas le postulat de base qui opposerait une bonne et une mauvaise façon de vivre la moto.

Si les gens sont contents en roulant 20 kms avant de se poser pendant 3h, c'est quoi le problème ?

C'est pas parce que tes pneus sont boulochés et que tu te prends pour un pilote de la route que t'es un "meilleur motard" que le gars qui bichonne sa brêle pour la faire briller et la prendre en photo, c'est juste une façon de vivre sa passion différemment.

C'est un peu le même schéma qu'on retrouve parfois entre les possesseurs de custom, de roadsters, de sportives ou de trails, qui cherchent des choses différentes tout en méprisant au passage toute autre façon de vivre sa passion, cf l'éternel débat "la puissance ça sert à rien gnagnagna".

Après c'est pas du tout mon délire, j'ai même pas de compte Insta et la culture de l'ego me file littéralement la chiasse mais bon, chacun fait bien ce qu'il veut.

15-04-2025 11:48 
Gouniaf

Pour le coup je n'ai jamais été témoin de ce phénomène. Ah, si : devant le portail de l'usine Moto Guzzi à Mandello. Et c'est bien la raison d'être de ce "spot", non ?
Mais par chez moi, jamais. Et pourtant le Finistère ne manque pas de ces lieux instagramables !

Et comme Reset, du moment que les motard.e.s qui s'adonnent à ça sont contents, je n'ai rien à redire.

15-04-2025 11:58 
Picabia

Je suis les deux à la fois, j'ai fait des bornes pendant des années seul à la mode Drifter car personne ne voulait me suivre à faire 500 kilomètres jour et pourtant cela se fait très bien dans une journée et en visitant.
Ma moto je la bichonne en préventif mais elle est faite avant tout pour rouler, forcément elle n'est pas toujours nette.
La moto du genre exposition au salon de la moto avec tous les accessoires qui vont bien, j'en suis revenu
Certes il y a la sortie à la mer ou dans un des plus beaux villages de France à 20 bornes de chez moi c'est un rendez vous bien connu des motards. c'est marrant pour le folklore. On y va entre ploucs et comme on connait du monde sur place on discute autour d'une bière. Mais seul si il y a trop de monde je passe mon chemin.
Sinon point d'applications sur mon téléphone, je voyage à l'ancienne et un peu au pif avec une carte routière, c'est plus parlant.
Je ne fais pas de vidéo ni de photos et quand on me demande comment c'est je réponds "vas y voir toi"
En fait la moto comme je la vois aujourd'hui et bien je m'en fiche un peu de savoir sur quoi tu roules, je me préoccupe de rencontrer des gars sympas quel que soit la cylindrée, on voit assez de conneries sur Youtube pour encore s'occuper de ce que font les autres.

15-04-2025 12:23 
BIG83

Salut
J'y suis passé il y a quelques jours avec un pote. On s'est arrêtés mais 10 kms plus loin pour descendre une binouze...et éviter le troupeau.
J'ai de plus en plus de mal à supporter ce genres de rassemblements.
Soit je deviens agoraphobe, soit plus simplement....vieux con.
Mais oui...chacun voit midi à sa porte. Tant que ça ne m'empêche pas de rouler...
V

15-04-2025 12:24 
capdefra

Je découvre cette pratique des rassemblements sur des spots. Personnellement je roule seul ou à deux /trois motos au maximum sur des sorties en montagne la plupart du temps , pour 250 km ( en automne/hiver) à 400/500 km à la belle saison. Mais je bichonne aussi ma moto pour qu'elle soit propre et belle ( à mes yeux) et il m'arrive de la photographier devant un beau paysage.
Je suis donc un hybride entre les jeunes et les vieux motards ( et pourtant je suis un vieux...).
Ces nouveaux comportements ne me posent aucun problème du moment que chacun peut continuer à rouler comme il le veut.

15-04-2025 13:48 
Godzilla

Le dernier rassemblement que j'ai vu il y a pas si longtemps, c'était en zone industrielle certains soirs (rdv sur les rézos sociaux) pour y faire des runs sauvages sur une courte ligne droite.

Depuis, évidemment, il y a des fleurs sur le bas-côté, quelqu'un y est resté.


Alors, faire quelques kilomètres pour rester discuter à plusieurs en buvant éventuellement un pot, ben c'est pas mal, ça fait moins de drames.
Et puis quand on a le temps, partir tranquillement la journée entière c'est bien aussi.
Capdefra > Moi je dirais que les motards hybrides sont les plus nombreux.

D'ailleurs, j'en suis un, d'hybride, ma TRX a été lavée/bichonnée pendant presque 20 ans et elle a roulé par tous les temps.
Et ça brillait.

15-04-2025 14:05 
fift

Moi j'aime bien cette chronique.
Chronique d'un temps qui change ou d'un auteur qui vieillit, mais sans s'y opposer pour autant.
Franchement, ça fait du bien.

Les rassemblements, de mémoire, ça s'est toujours fait : à Bastille, Vincennes, Rungis, sur une piste d'aérodrome désaffectée, sur le parking des concessions (fermées le dimanche), ...
Alors certes, aujourd'hui, il y a les smartphones, la video, les réseaux sociaux mais finalement est-ce que le fond change tant que ça ?

Lorsque j'étais en Allemagne, j'aimais bien aller trainer du côté de Johanniskreuz, spot motard s'il en est. Je me posais, un café ou une bière à la main, pour observer les groupes, m'imprégner de l'ambiance, parfois discuter avec un ou deux gars. Même si, en bon autiste, ma tendance naturelle est bien plus à rouler, rouler, seul, le plus loin et longtemps possible.
Chacun trouve son bonheur où il le veut, finalement.

15-04-2025 14:52 
Tempo

Le monde de la moto ne nous appartient pas à nous les plus anciens, nous en faisons seulement partis.
Auparavant j'avais besoin de faire de la quantité de km (500,600), dorénavant je préfère flâner et savourer ce que je traverse, avec une moto plus petite type RE, et taper la discute avec les locaux. Alors oui je ne fais plus que 200km, mais ça correspond mieux à ma vision du moment. Chacun son prisme, sachant qu'il peut évoluer.

15-04-2025 14:58 
Daniel_San

Que signifie cette chronique ? que les temps changent.
Ce n'est ni bien ni mal, d'ailleurs on voit dans les réactions que certains essayent de se situer sur l'échelle du temps et des moeurs motardes, c'est plutôt rigolo.
Je crois que les plus anciens vivent leur plaisir sur leur bécane, tandis que les plus jeunes, via les rézosocio, le cherchent dans le regard des autres.

15-04-2025 16:14 
fift

Daniel, des mecs qui viennent frimer devant la terrasse du café avec leur bécane flambant propre, ça s'est toujours fait.

15-04-2025 16:29 
inextenza

Oui, je ne sais pas ce qui a changé. En 2004 quand je voyais débarquer les bécanes avec des néons et autres décos lumineuses de partout à Vincennes, je les appelais "la team aquarium"... aujourd'hui on n'en voit plus, donc ça s'est assagi? Ce qui est en opposition avec ce qui est dénoncé dans la chronique dingue

Par contre, une fois nous étions dans le flot des furieux qui allaient se regrouper Pte de St Clouds pour ensuite aller faire des runs sauvages. Ben à l'époque je roulais parfois franchement trop fort... mais là... ben il n'y a pas eu de seconde fois et hors de question de les rejoindre au point de rendez-vous intermédiaire. Des fous furieux avec des machines aux réservoirs enfoncés et autres cales de stunts, qui s'accaparent le périph' malgré les autres usagers (les chicanes mobiles) gerbe

Parfois, le "c'était mieux avant", hummm pas toujours sourire
(cela dit, ça, maintenant en novlang ça rentre dans la case "rodéos urbains")

15-04-2025 16:42 
ludo51

Il fut un temps , dans les années 70 , où les motards se regroupaient de la même façon , pour discuter de moto et se faire des souvenirs , quelques photos , des balades éventuellement , le trajet pour y aller et en revenir , à 50 ou 500 km de chez soi : on appelait ça des concentrations ....
Ce qui a changé c'est juste le mode de partage par les réseaux sociaux et autres...
Mais l'intinct grégaire , la frime (ou l'hédonisme) , et le plaisir de se faire plaisir sont toujours là. Que ce soit dans un champ sous la tente ou à le terrasse d'un café ou autre spot .....

15-04-2025 17:08 
YANN44

Moi j'aime bien, ça fait des motos en occasion avec très peu de kms, bien propres, souvent équipées et pas trop chères ( faut argumenter...).
Non ce qui me gonfle,c'est que en roulant peu ( quand fait beau) ils roulent ( souvent) mal ) et dangereusement en groupe. J'ai essayé de faire comme eux, mais la discussion se tari vite. J'aime rouler, arsouiller un peu ,c'est la que ça coince. Ma moto c'est mon 1er véhicule en kilométrage, et le coup de chiffon heu... quand je fais ma révision, la ça brille ( j'aime quand on s'en met pas partout pour les bougies, le liquide de refroidissement, l'huile, etc... ) d'ailleurs j'aime parler mécanique, mais la aussi ça se perd. Quand à boire une ou deux bières avant de repartir, ben non ,0 alcool tant que la bécane est pas au garage.

15-04-2025 17:20 
Peterpan

On en revient toujours à la même question :

Qu' est ce qu' un vrai motard ?

clin d'oeil

15-04-2025 18:03 
Peterpan

Je pense avoir la réponse :

Un vrai motard c est celui qui trace sa route sans se soucier de l avis des autres ..mais toujours dans le respect des autres !clin d'oeil

Ce qui peut s élargir à d autres domaines...vous pouvez même en faire une règle de vie !clin d'oeil

15-04-2025 18:06 
fift

Citation
Peterpan
On en revient toujours à la même question :

clin d'oeil

La seule qui vaille

15-04-2025 18:26 
troncherouge

C'est vrai, j'ai oublié les concentrations ! Quelques médailles pendouillent à la doublure du cuir dans lequel je ne rentre plus depuis longtemps. De mémoire,on ne faisait pas grand chose d'intéressant. De la route, une soirée au camping à bouffer des saucisses, de la route retour. On étaient jeunes donc peu cultivés, le cerveau mangé par les filles et les bécanes.Pas de radar, 180 entre les platanes .Les longues portées, tu mets du Carello ou du Cibié? Tu descends en Espagne cet été ? Le bonheur.

15-04-2025 18:33 
 

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Louis