Essai scooter Suzuki Burgman Street 125EX

Les triplettes de la ville

Monocylindre de 124 cm3, 8,6 ch et 10 Nm, start & stop, 112 kg, 2.999 euros

Lancé sur le marché en 2002, le tout premier scooter Burgman 125 a connu un succès retentissant, faisant de Suzuki l'un des fabricants de référence en matière de scooters urbains de type GT.

Après avoir évolué en 2007, puis en 2014, il est finalement rayé de la gamme en 2020 en raison de l'introduction de la norme Euro5 qui met fin à l'exploitation de son moteur monocylindre. Après 18 ans passées sur les routes, le Burgman 125 a ainsi été vendu à 150.000 exemplaires.

Mais alors que la mobilité urbaine plébiscite toujours ce type de deux-roues motorisé, il a bien fallu que Suzuki remette les choses en ordre et c'est ce qui a finalement été réalisé avec le Burgman Street 125EX.

Débarqué en même temps que ses cousins Avenis et Address, ce nouveau Burgman Street 125EX n'a plus grand-chose à voir avec son prédécesseur. S'il conserve toujours ce look un peu GT, il se présente surtout comme une version bien plus accessible et plus light à tous les niveaux.

C'est d'abord vrai au niveau du design, le Street EX présentant des volumes bien plus compacts. C'est aussi vrai au niveau du poids puisque le scooter urbain a perdu pas moins de 40 kilos par rapport à sa dernière version. Enfin, le moteur a lui aussi été clairement dégonflé. S'il affiche toujours une cylindrée de 124 cm3, le nouveau monocylindre ne délivre plus que 8,6 chevaux par rapport aux 12,4 ch du précédent modèle. Le couple est lui de 10 Nm.

Modernisé et dont le concept a évolué vers plus de sobriété, le Suzuki Burgman Street 125EX est-il toujours un véritable GT capable de s'éloigner sans mal des villes et que vaut-il par rapport aux autres modèles de la gamme et les Avenis et Address ? Essai vidéo...

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