Sécurité routière : Les mesures préconisées par les conducteurs
Formation et infrastructures au coeur des préoccupations
L'abaissement de la vitesse rencontre l'opposition des usagers
La politique de sécurité routière menée par les pouvoirs publics mise majoritairement sur la lutte contre la vitesse pour endiguer l'accidentalité. Une tendance forte depuis plusieurs années et qui s'est traduite plus récemment par l'annonce de l'abaissement des limitations à 80 km/h sur les routes bidirectionnelles du réseau secondaire.
Mais alors que la mesure suscite une forte contestation, le site Mon Auto Assure a décidé de mener une enquête auprès de 1.278 usagers de la route afin de connaître leurs préoccupations en matière de sécurité routière et les mesures qu'ils auraient préféré voir appliquer.
Dans cette étude, les conducteurs plébiscitent ainsi majoritairement la formation et le suivi des usagers en proposant notamment la mise en place d'un stage gratuit sous des conditions climatiques spécifiques, d'un examen médical pour les conducteurs de plus de 65 ans (une proposition de loi allant dans ce sens avait été bloquée par le Sénat) ou encore d'un système de mise à niveau.
Les trois quarts des sondés pensent également qu'il faudrait éduquer les plus jeunes à l'école avec des heures de prévention routière ou encore avec une formation complémentaire pour les jeunes conducteurs.
L'autre axe mis en avant par l'enquête touche à l'amélioration et l'entretien des infrastructures notamment à travers le doublement des glissières de sécurité, l'augmentation du nombre de pistes cyclables ou encore l'installation de feux "compte à rebours" pour les piétons.
En revanche, s'il y a bien un point qui rebute les conducteurs c'est la répression. 59% des sondés souhaitent ainsi que le parc de radars automatiques soit réduit au profit de plus de contrôles physiques. Il sont également 56 % à se montrer contre l'abaissement des limitations de vitesses. En revanche, les deux tiers des sondés se montrent en faveur des suspensions de permis pour l'usage du téléphone et pour la généralisation des éthylotest anti-démarrage. La moitié souhaite même que l'alcool ne fasse plus l'objet de la moindre tolérance.
Commentaires
C'est la différence entre des politiques qui ne conduisent pas et qui prennent des mesures débiles et des usagers de la route qui la pratique au quotidien
24-04-2018 16:56C'est comme si on mettait un sportif ministre de l'agriculture,ceux qui décide ne connaissent pas leur sujet,et tant que cela durera,on verra des abérations
On verrait des vaches élevées à l'EPO 24-04-2018 17:22
Salut,
25-04-2018 10:22Cette enquête a au moins le mérite d'exister, elle est loin, bien loin des positions du CNSR. Entité qui d'ailleurs ne prendra même pas la peine de lire cette étude sauf si un point l'intéresse.
Maintenant il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord et j'ai même d'autres idées :
- confiscation de téléphone si usage au volant ;
- réactualisation des connaissances pour tous et non pas que pour les seniors (mot qui ne veux d'ailleurs pas dire grand chose, seniors c'est à partir de quel âge ? 30 ans quand on en a 20 et 90 quand on en a 80...) ;
- adapter la formation et l'enseignement de la conduite à la réalité (on s'en fout de savoir évaluer voir régler la garde de l'embrayage,...)
-...
V
Etienne