WSBK : Rea sort.... vainqueur
Guinto bataille joliment, Rea maîtrise à Magny-Cours
Un début de course so frenchie pour cette manche du Championnat du Monde Superbike
Haslam en pole position, prêt... Le départ de la course Superbike à Magny-Cours est donné avec pas mal de retard, en cause quelques litres d'huile sur la piste. Du coup on aura 19 tours au lieu de 21. La piste est piégeuse, les temps sont des plus moyens. Il est clair que les pilotes sont sur des oeufs. Entre 1'55 à 2'00'' en moyenne alors qu'en 2013 un Sykes a signé un 1'37'', on sent qu'il fait numide (numide : humide pour les nuls) sur Nevers.
Dès les premiers tours, Rea et Sykes se détachent. Sykes réussira même à passer son adversaire mais la fin de course ne lui sera pas favorable, on y reviendra. Derrière le duo, on a un paquet de 4 pilotes : Davies, Haslam, Guintoli et VD Mark. Guintoli profite d'une touchette entre Davies et Haslam pour leur faire l'inter proprement. Joli, opportuniste et très intelligent. Mais Davies puis Haslam repassent notre froggie.
Au fil du temps et à mesure des tours, la piste sèche, on sent que le comportement des pneus est primordial. A ce jeu Haslam est à la limite et rend la main progressivement à l'inverse d'un Guinto qui se rentre le duo. Du coup il est troisième et ne changera pas de place jusqu'au drapeau à damier.
Une fin de course pour Rea
Guinto assure sa troisième place alors qu'on sent que Rea accélère. Il récupère les 3 secondes le séparant de Sykes et le dépose littéralement. Les deux derniers tours sont tranquilles.
Donc au classement final on a le podium du Superbike à Magny-Cours : Rea, Sykes, Guintoli.
Le public
Bon niveau public dans les tribunes de Magny-Cours autant dire que c'est la dèche. Bizarre car quand on est arrivé, il y avait du monde et le parking moto proposait son lot de machines ! C'est là qu'on se dit que le Bol par rapport au WSBK en France, c'est pas la même chose. D'ailleurs en salle de presse peu de journalistes français mais énormément de journalistes étrangers : Anglais, Espagnols, Allemands et Hollandais sont dans notre entourage immédiat. Parfois on roumègue (les gens du Sud expliquent au gens du Nord, c'est à dire au nord du Lez - petite rivière montpelliéraine) parce que la moto n'est pas suivie par la presse généraliste, mais in fine, même la presse spécialisée ne suis pas forcément un mondial. Peut être aussi que ça n'intéresse pas vraiment les Français, tout simplement ? Demandez à un motard lambda qui est Rea, vous verrez... Cela dit, chacun trouve son plaisir là où il veut et Sakharoz a été prix Nobel alors qu'il ne savait même pas qui était premier au Top50, c'est dire (librement adapté de Desproges, mon maître à moi).
Au Championnat
Bon là je vous en dis pas plus, un article de synthèse va paraître, donc je vais pas trop travailler non plus ! Oui je sais c'est scandaleux.
Bref je suis au mondial Superbike avec vous.
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